L’hypnose peut-être un formidable outil complémentaire à d’autres thérapies médicamenteuses ou non-médicamenteuses dont peut bénéficier une personne.

Elle permet d’agir à plusieurs niveaux : le niveau sensoriel (intensité par exemple), la gestion de la douleur (diminuer une anticipation négative par exemple), le niveau cognitif (faire des liens entre la douleur et des pensées négatives), le niveau émotionnel (en lien avec des deuils non faits par exemple), et le niveau motivationnel (l’aider à trouver des ressources lui permettant de se mobiliser, de devenir actif dans la prise en charge).

Pendant le travail hypnotique, le thérapeute va utiliser des métaphores et des suggestions afin de permettre au patient de modifier son rapport à la douleur, avec d’autres symptômes ou plus largement avec son environnement.

Les outils sont multiples et permettront à la personne de retrouver un contrôle sur la douleur et ses conséquences dans sa vie quotidienne. Peut-être même à retrouver une certaine autonomie. Le patient n’adoptera les suggestions hypnotiques que si elles peuvent s’intégrer dans son système de représentations, d’où l’importance d’une première partie de rendez-vous (anamnèse) approfondie et du lien thérapeutique.